Le baptême
Le baptême se pratique depuis l’origine de Christianisme. Il est dérivé du « miqveh », le bain rituel Juif, où se pratique la purification avant l’office synagogale. Mentionné dans la Bible, pratiqué par Jean-Baptiste (lequel baptise Jésus ; cf. Matthieu 3 ; Marc 1 ; Luc 3 ou Jean 1), les premiers chrétiens le pratiquent pour marquer l’entrée dans l’Eglise et l’association du croyant au Christ ressuscité (Cf. Actes 9, ou les réflexions sur le baptême dans les épîtres aux Ephésiens ou au Colossiens). Le baptême est considéré par l’Eglise comme un sacrement ou un signe. Ce qui signifie qu’à travers l’acte liturgique du baptême quelque chose est dit à ceux qui se font baptiser ou accompagnent un baptisé.
Le baptême a une triple dimension :
• Il marque l’appel adressé par Dieu à chaque croyant. De ce fait chaque baptisé reçoit une « vocation », c’est-à-dire un appel à recevoir Dieu et à le suivre. Le baptême constitue une sorte de création : par le baptême se crée une relation particulière entre Dieu et le baptisé. Ce dernier reçoit une place particulière devant Dieu, il est appelé à recevoir et à accueillir l’amour et la grâce de Dieu. Le baptême ouvre le baptisé à la dimension ultime de la vie qui est Dieu, et invite le baptisé à vivre en relation avec Dieu et les autres.
• Le baptême signifie ensuite le pardon des péchés. La foi chrétienne est fondée sur la résurrection de Jésus-Christ, mort sur la croix et ressuscité. L’apôtre Paul écrit (Romains 6) : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, c’est dans sa mort que vous avez été baptisés ». Le Christ, à travers sa mort sur la croix, réconcilie l’humanité avec Dieu, ce qui signifie qu’il supprime tout obstacle qui séparerait l’homme de Dieu. Dans, avec et à travers le Christ, Dieu se donne lui-même (tel est le sens de ce que les chrétiens appellent l’incarnation) pour associer l’humanité à sa victoire sur la mort. Le pardon des péchés n’a pas de dimension morale. Il signifie que devant Dieu chaque baptisé est appelé à une vie nouvelle et ce en toute circonstance. L’eau utilisée marque symboliquement le « lavement » du baptisé qui est « purifié » de tout ce qui n’a pas d’avenir, de ses échecs, de ses frustrations et de ses déceptions.
• Le baptême signifie enfin l’entrée dans une communauté : l’Eglise. Le baptême constitue un acte historique et public, en présence de témoins. Le baptisé n’est pas seul, il est appelé à entrer dans une famille qui lui permettra d’actualiser son baptême. Car si le baptême marque la possibilité d’une vie nouvelle, celle-ci est toujours en devenir et en gestation. L’Eglise, à travers sa prédication, sa méditation, sa prière et sa communion veut donner les moyens à ses membres de rendre le baptême, c’est-à-dire l’appel de Dieu et la vie nouvelle promise, actuel.
Si vous souhaitez baptiser votre enfant, veuillez prendre contact le plus rapidement possible. Des entretiens vous seront proposés, en présence, si possible, des parrains et marraines.